Label Unesco : la filière s’organise

« Les savoir-faire liés au Parfum en Pays de Grasse » ont été inscrits au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité. Une reconnaissance historique pour la France et pour l’histoire Mondiale de la Parfumerie, qui récompense et honore dix années de travail. Et qui laisse entrevoir d’immenses possibilités de promotion du territoire.

Cette victoire s’est confirmée autour de l’ancien maire de Grasse, Jean-Pierre Leleux, sénateur des Alpes-Maritimes, maire-honoraire de la ville et président de l’Association Patrimoine vivant du Pays de Grasse et Nadia Bédar, directrice de la mission PCI.

Des droits… et des devoirs

Cela apporte une vraie publicité au territoire, un éclairage intense sur ce patrimoine immatériel. Dans le même temps, cela oblige à pérenniser les traditions, les savoir-faire et surtout à les protéger. La mise en place de mesures de sauvegarde est d’ailleurs une obligation que l’Unesco a inscrit de manière officielle dans cette reconnaissance. Surtout, avec ce label, c’est toute une filière qui va lancer des actions dont le retentissement sera beaucoup plus légitime et plus fort. Au printemps, il est ainsi envisagé l’ouverture d’un Aromatic Fab Lab, avec 800 m² de serres. De même, les organismes de promotion touristiques réfléchissent à la création de parcours de découverte autour des champs de fleurs à parfums, qui pourraient drainer une nouvelle clientèle à Grasse et dans ses alentours. La filière se structure et profite de ce parfum de réussite…

Dans tous les cas, l’effervescence est là, tandis que les initiatives et les bonnes volontés se multiplient dans une ambiance saine et constructive.