L’ESS EN PAYS DE GRASSE : + 27% d’entreprises en 10 ans

L’Economie Sociale et Solidaire sur le Pays de Grasse, c’est l’histoire d’une politique volontariste de soutien au développement d’une autre économie, plurielle, riche de sens et d’innovation.

En 10 ans, La Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse est parvenue à insuffler une dynamique particulièrement positive qui se concrétise par une augmentation de 27% du nombre d’entreprises et de 17% d’emplois. Associations, mutuelles, coopératives, fondations, entreprises commerciales agréées « Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale » -ESUS-elles sont plus de 270 entreprises employeuses sur le Pays de Grasse et représentent plus de 11% de l’emploi privé ! Gouvernance participative, lucrative limitée, ancrage territorial, utilité sociale, voici les caractéristiques de cet entrepreneuriat à la mode ESS.

La communauté d’agglomération a cru très tôt au formidable potentiel transformateur de l’ESS : insertion professionnelle, énergies renouvelables, économie circulaire, alimentation durable, mobilité douce, agriculture, numérique utile, autant de sujets sur lesquels les entreprises de l’ESS apportent des réponses alternatives et responsables pour accompagner des transitions soutenables et justes sur notre territoire.

Enfin, rappelons que l’ESS c’est avant tout le creuset de la coopération et de l’initiative citoyenne !

Ce sont ces valeurs, ces potentialités, ces innovations que soutient le Pays de Grasse et qui s’illustrent par un foisonnement d’initiatives dans de nombreux domaines d’activité.

Filière d’excellence de production de fleurs d’exception

En voici quelques exemples, comme la création d’une filière d’excellence de production et de commercialisation des Plantes à Parfums Aromatiques et médicinales avec l’association Fleurs d’exception et son PTCE « Ensemble » (Pôle territorial de Coopération Économique).

Un projet initié dès 2006 par l’association Fleurs d’exception qui s’est emparée du sujet de la culture patrimoniale des plantes à parfum sur le Pays de Grasse, qui avait failli disparaitre avec l’arrivée sur le marché des matières premières synthétiques, la délocalisation d’une main d’œuvre moins chère et la pression foncière.