FONDATION APPRENTIS D’AUTEUIL : FACILITER LA RENCONTRE entre deux mondes

Chargé des relations avec les entreprises, Mohamed Diabaté fait chaque jour le lien entre les différents dispositifs initiés par la Fondation Apprentis d’Auteuil et les entreprises susceptibles d’y faire appel. La Fondation, qui accompagne chaque année 40.000 jeunes et 8.000 familles fragilisées (800 et 200 dans les Alpes-Maritimes) sur les chemins de l’inclusion, a de nombreuses belles histoires à faire naitre entre les jeunes et le monde de l’entreprise, qui leur est bien souvent difficile d’accès.

« Mon métier ? Provoquer des rencontres qui n’auraient jamais pu avoir lieu !  », explique Mohamed Diabaté, chargé des relations avec les entreprises des Alpes-Maritimes pour la Fondation Apprentis d’Auteuil. C’est lui qui pousse la porte des entreprises qui pourraient avoir besoin d’accueillir un jeune pour une formation en alternance ou un emploi fixe. Ces mêmes entreprises qui sont parfois hostiles à cette idée ou tout simplement peu informées du potentiel d’employabilité que présentent ces jeunes en difficulté, âgés de 15 jusqu’à une trentaine d’années. « Pour ne pas passer à côté d’une pépite, de l’un de ces jeunes en difficultés, parfois passagères, mais qui a besoin d’être remobilisé, accompagné, nous présentons nos différents dispositifs aux employeurs de la région » défend Mohamed. Les manières d’impliquer les entreprises sont variées. Le mécénat permet de soutenir des projets pour les jeunes, impliquer l’entreprise et ses collaborateurs. Le versement de la taxe d’apprentissage à la Fondation peut-être également un moyen d’apporter sa contribution. Mohamed cherche aussi à proposer ou créer des dispositifs de formation, directement en lien avec le cœur d’activité des entreprises. « Nous sommes déjà « multi-filières » : hôtellerie, restauration, vente, BTP, mécanique… mais nous pouvons étudier des demandes spécifiques », précise-t-il.

Se sentir utile

Originaire de Paris, après une formation supérieure dans le management, Mohamed Diabaté a commencé sa carrière professionnelle au sein d’une structure d’insertion, déjà en tant que chargé des relations avec les entreprises. Par la suite, il a continué d’accompagner des publics en insertion professionnelle pour le compte du Conseil Départemental de Seine-et-Marne.