COBOTIQUE : l’innovation trait d’union entre l’homme et le robot

Acteur multiservice référent premium dans la propreté, GSF continue d’innover en permanence sur cette activité historique pour le groupe. C’est le cas avec la «  cobotique », une innovation à la fois technologique et sociale, qui propose une interaction intelligente et performante entre l’homme et le robot. Stéphane Moreno, directeur national de Production, en charge du déploiement des « cobots » chez GSF, nous explique en quoi cette étroite collaboration entre l’humain et la machine représente un progrès, tant pour les clients que pour les collaborateurs.

La cobotique, qu’est-ce que c’est ?

Stéphane Moreno : Le terme de cobot est à la mode depuis une petite dizaine d’années, lorsque Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement Productif, avait lancé le néologisme lors du salon Innorobo à Lyon en 2013. Le terme relie le travail collaboratif de l’homme et du robot. Entre robot et cobot, la nuance est fine, mais le cobot nécessite systématiquement une interaction humaine.
Alors quand nous avons lancé le sujet, je me suis appuyé sur une maxime de Peter Drucker* qui disait que « L’innovation systématique requiert la volonté de considérer le changement comme une opportunité ». Car les avancées technologiques sont le plus souvent en rupture avec le système  : à nous de faciliter ou de favoriser leurs implémentations à travers des solutions qui sont à la fois raisonnées et vertueuses, pour nos clients comme pour nos collaborateurs. Chez GSF, nous avons toujours cherché à rester pionnier, tout en répondant aux attentes du marché. Ce que nous avons voulu, c’est inverser le rapport de l’homme à la machine et faire de ces cobots de véritables solutions au service de nos prestations et de nos employés.

Quel est votre intérêt dans cette collaboration homme-machine ?

 L’atout majeur du cobot consiste à faire monter en compétence nos collaborateurs, qui sont formés sur son utilisation et sa maintenance, tout en réduisant de manière significative certaines tâches répétitives qu’ils pouvaient être amenés à réaliser.