GREGORY BERBEN : Do it YOURSELF

Il a fait de sa quête du beau un véritable artisanat d’art ; Gregory Berben travaille sans relâche ses techniques plastiques depuis maintenant 13 ans qu’il a choisi de répondre à l’appel de sa vocation d’artiste.

Une première carrière d’enseignement dans le tennis, une passion pour plein de sports dont le snowboard et en parallèle, une recherche plastique qu’il développe depuis son plus jeune âge.
Son passage au statut « d’artiste à plein temps » a été favorisé par un important travail car Gregory Berben ambitionnait surtout dans un premier temps de se perfectionner dans les techniques picturales, avec abnégation et en toute humilité.

Dès lors, son style va s’affirmer, au fil de ses expérimentations : peinture, collage, traçage, Gregory peint aussi avec tout ce qu’il trouve, du pinceau à la carte de visite, et travaille la matière comme un chercheur en quête de la bonne formule. Naissent alors des séries : « tranches de vies » avec ses lambeaux de vieilles affiches, « brainstorming » et ses traits de peinture qui coulent à la manière d’une surdose d’informations… Une actualité qu’il interprète dans une nouvelle série qui reprend le thème de l’affichage libre, dont le papier est en partie brûlé, évoquant les derniers incendies estivaux.

Tout faire soi-même

S’il fête déjà en 2022, 13 ans de carrière professionnelle, dans son atelier cannois du Suquet des Artistes, Gregory Berben se révèle toujours autant « artiste qu’artisan… comme un menuisier qui réaliserait son meuble à la main, je fais tout moi-même, sauf les vernis que je réalise avec un ami carrossier ». Il le sait bien : si son exposition médiatique se développait, notamment à l’étranger par le biais de galeries partenaires, il ne pourrait donner suite aux sollicitations dont il serait l’objet : « En moyenne, je suis capable de produire 40 à 60 tableaux chaque année et je ne suis pas du tout prêt à faire appel à des « petites mains » pour réaliser une œuvre ».