PROVENÇAL GOLF – L’AUTODIDACTE

Il marche à la « petite voix intérieure », sait écouter son intime conviction. De jeune coursier pour l’Hôtel du Cap Eden Roc à dirigeant du Provençal Golf pour lequel il fourmille de projets, Jean-Jacques Gonzales a vécu plusieurs vies, autour de rencontres passionnantes et d’une valeur cardinale : l’envie d’entreprendre.

«J ’ai arrêté l’école à 16 ans, je m’y ennuyais ferme, j’avais envie de découvrir le monde ! » En froid avec son père, inspecteur de police strict -un peu « vieille école », Jean-Jacques quitte le domicile familial de Juan les Pins pour se mettre en quête d’un job. Celui-ci prendra la forme d’une petite annonce : « l’Hôtel du Cap Eden Roc cherche coursier pour fin de saison ». Nous sommes en septembre 1981 et le jeune homme court avec sa mobylette pour les clients… A la saison hivernale, il passe son permis de conduire et part au RoyaumeUni parfaire son anglais pour se perfectionner auprès de la clientèle l’année suivante. Et pour 5 saisons, il devient chauffeur pour le prestigieux établissement du Cap d’Antibes, où il gagne très confortablement sa vie et fait des rencontres de qualité. « Mais je voulais absolument monter à Paris  !  ». En quête de lumière, dans l’objectif de construire une carrière, Jean-Jacques s’installe moins d’un an dans la capitale, entre castings et cours de comédie. Mais quand on a grandi sur la Côte d’Azur, le mal du pays vous gagne vite sous la grisaille parisienne… En 1987, il découvre SaintDomingue puis Salzbourg. A son retour à Antibes, c’est à l’Hôtel Belles Rives qu’il prend son envol. Entré bagagiste, sous la direction de l’emblématique M. Estène, il deviendra successivement voiturier, plagiste, puis prendra la direction de la plage avant de finir Directeur adjoint de l’hôtel. Nous sommes en 1988 et l’aventure Belles Rives durera 18 ans. JeanJacques, ayant eu entre temps l’opportunité d’entrer au capital de l’hôtel, le quittera en revendant ses parts en 2008.