Sophia, une mutation et des aménagements concertés

A l’aube de ses 50 ans et parce que c’est dans l’ADN de toute technopole, Sophia n’a de cesse de se réinventer. Jean Léonetti, Maire d’Antibes, Président de la CASA, a souhaité faire le point sur les nombreux projets de développement qui visent à soutenir un dynamisme économique en mutation.

Ainsi, Sophia, qui, historiquement, tablait sur les filières du numérique et des sciences du vivant, s’ouvre aujourd’hui aux enjeux que constituent le véhicule autonome. Mais la constante évolution n’est pas sa seule particularité. Rappelons les fondamentaux : Sophia Antipolis, ce sont 38.000 emplois, près de 2500 entreprises pour 5500 étudiants et 4500 chercheurs. Du côté de la gouvernance de la technopole, on aime aussi à rappeler que son développement (notamment foncier) passe par une concertation. Quitte à ressortir la calculette et montrer que l’on n’y fait pas n’importe quoi côté aménagement…

Ainsi, le Symisa, par la voix d’Alexandre Follot, son directeur, a rappelé quelques chiffres. En soulignant que « Sur la surface totale de Sophia de 2.405 hectares et à la suite des aménagements que nous avons prévus de réaliser, nous allons passer à 90 % d’espaces naturels et 10 % d’espaces minéralisés  ». Au total, les surfaces aménagées de Sophia (bâti avec 77.5 ha, routes pour 67 ha et parkings pour 66.5 ha) représentent 211 hectares sur les 2405 ha de la technopole : un peu loin d’une bétonisation massive souvent dénoncée par les détracteurs de cette politique d’aménagement.

Le Fugueiret doit voir arriver les espaces d’accueil et structures d’animation et de gouvernance de la technopole. Le siège de la CASA pourrait y voir le jour. Cette zone prévoyait au départ un programme immobilier de 150.000 m², ramenés à 30.000 m² dans un souci de préserver les espaces naturels de Sophia. A échéance 2030, et en concertation avec l’aménagement des Clausonnes, ce pôle aura pour vocation de favoriser l’émergence de services performants dédiés à l’entrepreneuriat innovant.