Valberg, toujours verte !

Valberg est très bonne élève en matière d’écoresponsabilité et de développement durable. La station prend en compte ces questions environnementales depuis plus de dix ans : le Président du Département des Alpes-Maritimes, Président du Syndicat Intercommunal de Valberg, Charles Ange Ginésy, nous éclaire sur ces sujets.

Le développement durable, le travail sur l’écoresponsabilité, ce ne sont pas des notions nouvelles à Valberg ?

J’ai toujours considéré que le développement durable était un sujet primordial pour les stations de montagne. L’histoire des stations de montagne a d’ailleurs démontré que les montagnards réussissent souvent à transformer des contraintes en atouts. Depuis la signature de la charte du développement durable de l’ANMSM (Association Nationale des Maires des Stations de Montagne) en 2007 jusqu’à cette année puis la mise en place du Programme «Famille zéro déchet», la station n’a eu de cesse de travailler sur ces questions.

En 2010 le tri sélectif a été instauré ; puis l’année suivante a été lancée l’usine d’ultrafiltration haute performance tandis que la mobilité douce faisait ses débuts avec l’arrivée d’une navette intramuros gratuite et la piétonisation de la station. Entre temps, signe de notre engagement, la norme ISO 50001 pour le management de l’énergie de ses remontées mécaniques a été obtenue en 2016 ainsi que le Flocon Vert en 2018 (7 stations en France), qui récompense les stations les plus exemplaires dans leur politique de Développement Durable.

Pourquoi faire du développement durable en station de montagne ?

Les stations de montagne sont les premières impactées par le changement climatique, il est de notre devoir d’agir et de montrer l’exemple. Valberg a pris le parti très tôt de concilier impératifs environnementaux et de développement local. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé que chaque euro investi doit servir aussi bien l’hiver que l’été avec cette ferme volonté de demeurer une station de montagne « 4 saisons ».