BayLibre – Esprit d’équipe

Sa boîte ? Il ne l’aurait jamais monté seul. Non, en fondant BayLibre en 2013, Benoît Cousson, ingénieur issu de grands groupes de la tech, voulait tout simplement continuer à s’éclater en travaillant à plusieurs sur des projets qui stimulaient sa curiosité intellectuelle. Et… ça marche !

Baylibre devient fournisseur de solutions IoT et spécialiste de l’embarqué, essentiellement pour des donneurs d’ordre américains. Appareil photo haut de gamme connecté sous Androïd, four intelligent qui détecte les aliments, lunettes de réalité virtuelle… après la tendance des smart speakers, l’ESN surfe sur le fort engouement né autour de la reconnaissance d’image et l’IA. Installée à Villeneuve-Loubet, Baylibre fait aujourd’hui travailler une quarantaine de personnes sur la Côte d’Azur, à Toulouse, aux Etats-Unis, en Italie et au Canada.

…Mais devenir chef d’entreprise, ce n’était pas une fin en soi pour vous :

Pas du tout ! Lorsque Texas Instruments a fermé ses portes, avec plusieurs collègues, nous avions des compétences techniques, des gens avec qui travailler et surtout, plein de projets !.

Alors, pas trop effrayant de se glisser dans la peau du boss ?

Au début on a peur de tout ! L’avantage de ne pas démarrer seul, c’est que nous avions des profils complémentaires et une bonne entente, ça nous a permis de nous soutenir pendant les moments difficiles… D’autant que notre financement était uniquement assuré sur fonds propres…
Inspiré par le modèle français comme américain, vous vous êtes vite adapté aux contraintes de la création d’entreprise, autant qu’à ses avantages…

Une conséquence de votre double culture, contractée chez TI ?

Oui, car en France, nous sommes bien épaulés pour la création d’entreprise, qui est très structurée, tandis que s’inspirer du modèle américain nous a aidés à mettre en face d’une idée un marché et une réalité économique, en priorité.