DIDIER DELANGUE FONDATEUR D’ASD GROUP: « Il faut être un peu fou pour réaliser ses rêves »

Didier Delangue cultive certaines similitudes avec plusieurs grands patrons visionnaires et souvent décalés. Sa curiosité va notamment vers Elon Musk, l’emblématique fondateur de Tesla, qui, dans ses derniers projets, rêve de coloniser l’espace.

«Je suis épaté par l’enthousiasme de ces gens ! Il faut être un peu fou, je crois, pour faire de grandes choses et dans tous les cas, pour parvenir à réaliser ses rêves, surtout lorsque personne n’y croit ! » estime le fondateur d’ASD. Et de citer Steve Jobs, qui prophétisait que tout le monde aurait tôt ou tard un ordinateur personnel à la maison…

« A l’époque -moi le premier, car je suis de cette génération qui a été sceptique et curieuse devant l’arrivée des premiers ordinateurs- personne ne misait sur cette idée ».

D’ailleurs, le rêve ultime d’entrepreneur, ce serait pour Didier la participation à la création d’une GAFA, « une aventure extraordinaire, de nature à changer le monde… ».

Entreprendre pour sauver son job

Quand on l’interroge sur son destin et ce qu’il aurait fait s’il n’avait pas été chef d’entreprise, Didier Delangue sourit derrière ses lunettes, mais il reste pragmatique : « Je ne me suis pas levé un matin en me disant : je veux être chef d’entreprise…

Non, la question est plutôt de savoir ce que j’aurais fait si, en 1993, les frontières européennes n’avaient pas été ouvertes. Je me suis lancé car j’allais perdre mon emploi et dans le même temps, une vingtaine d’années d’expérience… », résume-t-il avec humilité.
Ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il a surtout créé un métier, une spécialité et des process de travail inédits et innovants dans le commerce international. Et au passage… plusieurs centaines d’emplois en France et dans le monde