La commande vocale booste l’IoT chez BayLibre

En 2013, à la suite de la fermeture du site de Texas Instruments, Benoît Cousson a lancé sa startup, BayLibre, pour fournir des solutions IoT à ses clients en quête de produits à rendre communicants. Un secteur d’activité aujourd’hui en pleine expansion dans le monde entier et qui intéresse aussi tout un pan d’entreprises de Sophia Antipolis.

Aujourd’hui, la grande majorité des étudiants en informatique cherchent plutôt à s’orienter vers le développement web, le big data et l’IA. Il y a quelques années, c’était l’informatique de gestion et les bases de données. L’informatique « industrielle » reste donc toujours une niche. Ces compétences sont pourtant très recherchées aussi bien en France qu’à l’étranger et en particulier aux Etats-Unis, jusque dans la Silicon Valley… » explique Benoît Cousson. Dans l’informatique embarquée et l’internet des objets, l’intérêt pour la commande vocale est désormais une tendance lourde qui renforce encore la recherche de compétences. De ce fait, les Etats-Unis et la Chine restent des marchés très porteurs pour BayLibre, qui a doublé son CA cette année (5.5 M$ consolidés) avec un effectif d’une quarantaine de personnes. L’entreprise a doublé aussi la surface de ses locaux à Villeneuve Loubet pour maîtriser cette croissance.

La technopole attire les talents

Aujourd’hui, si les clients de BayLibre restent majoritairement étrangers, Benoît détecte également des opportunités de travailler avec des acteurs locaux, notamment dans le domaine du logiciel embarqué et de la voiture autonome : « Le développement du cluster automotive à Sophia Antipolis booste l’activité dans l’informatique industrielle » explique Benoît Cousson. D’autant que les grandes structures installées récemment (à l’image de Renault Software Labs), attirent de plus en plus de profils intéressants : Sophia est victime de son succès ! Benoît, qui a travaillé en région parisienne, à Sophia, puis sur le site de TI à Villeneuve-Loubet, connaît bien la technopole. Ce dont il rêverait pour cette jeune quinquagénaire, au-delà du seul business ? « L’intégration de plus de commerces, de lieux de vies et… plus de pistes cyclables ! »