LE SIS GROUPE Guérir, puis… prévenir

Il a bâti son entreprise sur le traitement des sinistres. Réparer, rendre l’outil de production, l’habitat dans l’état où il était avant le drame. Avec empathie et bienveillance. Aujourd’hui, après s’être interrogé sur la raison d’être et l’identité de son groupe, Michel Blasi a élargi son champ des possibles.

Désormais, Le SIS Groupe fait de plus en plus de prévention : hygiène des systèmes aérauliques, nettoyage cryogénique d’armoires électriques, entretien de sites industriels… Et parce que prévenir lui semble aussi important que guérir, il a engagé l’entreprise dans cette direction, en intégrant plusieurs activités, pour en faire aujourd’hui le leader régional de sa spécialité.

Visite chez le spécialiste de la remise en état en Paca, pour qui capitaliser sur l’humain reste aussi important que de miser sur l’innovation technologique.

Parlez-nous de vos débuts :

Michel Blasi : J’ai créé cette entreprise en 2004, après dix années de pratique au sein d’un grand groupe. Au départ, il n’y avait qu’une seule activité, le sauvetage après sinistre, aujourd’hui portée par la marque Le SIS Primo : dépollue des locaux, des matériels sinistrés, pour le compte de compagnies d’assurances, de syndics et de tous les acteurs qui travaillent autour du sinistre.

Les techniques de sauvetage sont notre cœur de métier : nous savons traiter tous les matériaux, qu’il s’agisse de textiles, de métaux, de pièces mécaniques, de cartes électroniques, mais aussi d’archives papier et plus généralement de tous les supports.

Vous avez rapidement étendu vos activités ?

Au fil du temps, nous avons déployé d’autres prestations et notamment l’assèchement : dans tout type de sinistre, avec l’eau comme avec le feu (et donc avec l’eau utilisée par l’extinction), cette prestation est essentielle. Sur ce sujet, nous avons beaucoup investi et ce sont aujourd’hui 400 machines que nous pouvons faire intervenir sur toute la région. Autre activité importante : la recherche de fuites non destructive.

A quoi correspondait cette diversification ?

Ma stratégie, pour développer l’entreprise, a été d’apporter toujours plus de services à nos clients, avec des solutions globales, « clés en main ».