CHARLES ANGE GINÉSY – PRÉSIDENT DU DÉPARTEMENT DES ALPES-MARITIMES: PROTÉGER, INVESTIR, INNOVER

SYNOPSIS

Si Charles Ange Ginésy a toujours connu son père dans ses fonctions électives en tant que maire ou comme Conseiller Général, la politique n’a pas toujours été naturelle pour le futur Président du Département des Alpes-Maritimes. A ses débuts, l’homme avait plutôt un tempérament de chef d’entreprise…

LE FILM

Très tôt, cet esprit d’entreprise l’incite à reprendre l’hôtel familial, après avoir fait l’école hôtelière de Nice. Pendant six ans, il le dirigera puis se sentira attiré par une autre forme d’entrepreneuriat. Après des études d’expertise comptable et de sciences économiques, il nourrit l’objectif de gérer une plus grande entreprise. Dans le même temps, il souhaite rester en montagne : la terre du Mercantour est déjà pour lui essentielle à son épanouissement…

Pour allier les deux, il s’investit alors pendant de nombreuses années dans la gestion des remontées mécaniques de la station de Valberg. Une période qui s’étend de 1978 jusqu’en 1989. C’est à cette date que Charles Ange Ginésy prend un mandat électif, au départ plutôt pour assurer une certaine continuité dans ce qu’il estime nécessaire pour faire prospérer l’activité économique de son bassin de vie. Peu à peu, au fil des années, l’élu quitte la scène de l’entreprise au profit de la vie politique même s’il reste convaincu que l’aménagement du territoire, notamment conduit par le Département, est indissociable de la prospérité de Valberg, de la montagne et plus généralement de tout le territoire maralpin qu’il dirige désormais.

DIALOGUE

Vous-même êtes entrepreneur. Comment passe-t-on à la vie politique « à plein temps » et surtout, quel parallèle voyez-vous entre les deux fonctions ?

La vie politique « à plein temps », en ce qui me concerne, c’est surtout un engagement sans limite pour les Maralpins, un investissement de tous les instants, Et en cela, je dirais que ce n’est pas si éloigné de la vie d’entrepreneur… La gestion d’une collectivité a beaucoup de points communs avec la gestion d’une entreprise, Derrière l’élu, l’entrepreneur reste omniprésent, Parce que j’ai connu le monde du travail et qu’il a nourri mon parcours, je reste éloigné de la politique hors-sol et sa suffisance vis-à-vis du monde qui m’entoure, Je suis toujours resté fidèle à moi-même : je suis un optimiste et je veux toujours aller de l’avant ! J’ai toujours travaillé dans une totale proximité avec les personnes qui m’entourent, dans l’écoute et dans le partage,