MAIRE D’ANTIBES ET PRÉSIDENT DE LA CASA: Jean Leonetti, LE POUVOIR DE FAIRE

Inmagazine 39

Hiver 2024 / 2025

Born to be Boss

3 décembre 2024

Mickaël Lardet

SYNOPSIS

Dans le Sud de la France, un jeune médecin cardiologue va faire une rencontre décisive qui changera le cours de sa vie.

SCENARIO

Jean Leonetti, jeune médecin cardiologue à Marseille, est nommé chef de clinique à l’hôpital d’Antibes en 1977, Une ville qu’il découvre et apprend à aimer, au fil de rencontres et d’un engagement public qui deviendra politique-d’abord à la culture comme adjoint, puis comme premier magistrat, Maire d’Antibes depuis 1995, Jean Leonetti devient député en 1997 et sera nommé Ministre des Affaires Européennes en 2011, Son travail parlementaire est notamment marqué par son implication dans les questions d’éthique médicale et de fin de vie, Président de la Communauté d’Agglomération de Sophia Antipolis depuis sa création en 2002, Jean Leonetti évoque avec nous son arrivée à Antibes, l’avenir de la ville et de Sophia Antipolis ainsi que sa propre conception du pouvoir de décision,

DIALOGUE

À quel moment de votre parcours réalisez-vous que la politique va devenir votre métier ?

Nous sommes en 1977 et je suis alors chef de clinique à Marseille en cardiologie quand un poste se libère à l’hôpital d’Antibes, Je postule et l’obtient, J’arrive comme chef de service en cardiologie, Une de mes internes à Marseille me dit alors : « Tu vas à Antibes, alors j’aimerais que tu suives mon père, qui vient se faire soigner à Marseille parce qu’il a confiance dans les équipes locales, mais tu vas pouvoir le suivre sur place », Son père s’appelait Pierre Merli, il était le maire d’Antibes, Je le rencontre donc comme patient et tout naturellement, nous dialoguons… Avec lui, je parle beaucoup de culture : Art moderne, Grèce Antique… Il me dit un jour : « vous ne voudriez pas venir dans mon conseil, vous vous occuperiez de la culture ? »

J’ai vraiment eu deux vies successives… La vraie bascule a lieu en 1995, Très malade, au moment de préparer les élections, Pierre Merli m’a poussé, avec un certain nombre d’autres personnes, à lui succéder, En réalité, je suis devenu maire d’Antibes parce que j’ai soigné le maire d’Antibes de l’époque, avec qui-au départ, nous partagions surtout des impressions culturelles !

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