Une vie en MÉLODIES

Inmagazine 24

Décembre 2021 / Janvier 2022

Portraits

1 décembre 2021

Mickael Lardet

En poussant la chansonnette avec un copain de lycée, François Mpondo ne se doutait pas un seul instant de l’influence que la musique exercerait sur le cours de son existence… Il a fait de cette découverte son histoire, du piano-bar aux soirées de gala, en passant par la musique de film et la composition : la vraie bande-son d’une vie…

François Mpondo a tôt orienté sa carrière en choisissant le sport : le football en région parisienne où il évolue au Stade Français puis le tennis. Classé, il en fera même un temps son job, en enseignant les rudiments de la balle jaune. Nous sommes dans les années 80 et celui que l’on ne surnomme pas encore Jeffrey sur scène, improvise quelques vocalises en classe de lycée.

Comme un défi, un camarade l’incite à chanter dans son nouveau groupe de funk et après seulement deux répétitions, le fringant jeune homme de 17 ans se retrouve à improviser sur scène devant près de 1.000 personnes ! « Deux jeunes s’étaient levés pour tenter quelques pas de danse, mais peu importait  ! En terminant ma prestation, j’ai senti une vraie émotion s’emparer de moi : rien ne serait plus jamais comme avant… ».

Deux ans de travail passionné s’écouleront entre ce nouvel émoi et un premier contrat professionnel, l’interprétation d’un titre pour le film « L’étudiante », de Claude Pinoteau. Plus tard, son talent et sa rencontre avec Mimi Felixine le feront officier comme voix lead pour les B.O. de plusieurs titres Disney (Le Roi Lion II, Frère des Ours avec Phil Collins…) Et en 2015, François devient Jeffrey, lead singer du groupe Nojazz, combo explosif d’électro-jazz-world fondé en 2000, qui a tourné dans plus de 50 pays, avec quelques collaborations marquantes avec Stevie Wonder et Earth, Wind & Fire. Dans ce mode de vie, le sport n’est jamais loin et les arts martiaux lui apportent un équilibre indispensable. Un chanteur a besoin d’une parfaite condition physique : Jeffrey a cumulé plus de 800 galas en six ans.

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