TRANSCAN PARCOURS DE RÉUSSITE

Ses débuts ont été modestes : un camion, un entrepôt vieillissant… En 20 ans, Transcan est pourtant devenu… un poids lourd du transport régional.

En croyant à la diversification du métier, en misant sur la complémentarité d’une offre globale faite de solutions maîtrisées, son fondateur autodidacte Franck Cannata, 42 ans, dirige aujourd’hui un groupe de huit filiales et près de 300 collaborateurs qui opèrent sur le bassin niçois, un territoire auquel il croit et sur lequel il assoit prioritairement son développement depuis les débuts de son aventure entrepreneuriale.

Histoire, développement, projets : voici la saga de Transcan, le transporteur qui ne fait pas de pause sur le parcours de la réussite.

20 ANS DE TRAJECTOIRES GAGNANTES

Franck Cannata a créé Transcan il y a 20 ans, en 2001…à seulement 20 ans ! Si l’histoire de sa famille s’est en partie construite dans le transport, le jeune homme a tôt fait de choisir son propre itinéraire pour bâtir son entreprise. Parce que le métier changeait, qu’il avait certainement besoin d’idées nouvelles, d’un regard neuf. 20 ans plus tard, Franck a vu juste. La logistique s’est imposée dans le monde du transport et le e-commerce révolutionne la réflexion autour du dernier kilomètre. Parti sur la route de la création d’entreprise avec un camion en 2001, il a aujourd’hui 150 moteurs, 250 cartes grises, déploie les activités de ses 8 filiales sur 75.000 m² de locaux, avec près de 300 collaborateurs qui œuvrent chaque jour à suivre le chemin du succès.

Imaginiez-vous ce parcours ?

Franck Cannata : « J’avais de l’ambition, plutôt beaucoup d’idées, mais je ne pensais pas connaître un tel développement. Je voulais travailler pour mon propre compte, ayant eu l’exemple paternel et celui, plus lointain, de mon grand-père. J’ai toujours eu la valeur du travail, pour pouvoir disposer de ce dont j’avais envie et ainsi, le mériter. C’est à la base de mon implication dans ce que je fais chaque jour. La suite a été le résultat de choix stratégiques et d’avoir bien su m’entourer.

Comment avez-vous commencé ?

Mon père venait de vendre sa société de transport. Je lui ai dit : je veux m’installer à mon compte, mais imaginer notre métier différemment. Je veux faire de la logistique. L’idée ? Ne pas faire que transporter. Mais stocker ce que je transporte. Et transporter ce que je stocke, le tout, à l’échelle de mon territoire, dans l’idée de créer un écosystème ! J’avais conscience que pour être concurrentiel face aux plus grands, il fallait apporter de la valeur ajoutée à nos métiers.