ALEXANDRA BRÉHIER – FONDATRICE ET DIRIGEANTE DE TALENTCOIN: En quête des TALENTS CACHÉS

Inmagazine 39

Hiver 2024 / 2025

Born to be Boss

3 décembre 2024

Mickaël Lardet

SYNOPSIS

Habituée pendant ses études de droit à mener de front plusieurs activités, Alexandra a très tôt saisi le potentiel des travailleurs multi-actifs, au service des entreprises en panne de talents pour mener à bien leurs projets. Elle en a créé une startup qui fait matcher les besoins ponctuels des entreprises et les compétences de profi ls trop souvent cachés derrière leurs seuls CV.

SCENARIO & FILM

Elle se défi nit volontiers comme une « slasheuse », terme désignant celle ou celui « qui exerce plusieurs activités simultanément ». Ce qui était déjà le cas à l’époque où elle poursuivait ses études de droit, en quête d’une expérience de travail opérationnelle ; et peut-être encore plus aujourd’hui avec Talent Coin, la startup qu’Alexandra Bréhier a cofondée il y a six ans, dédiée à la mutualisation du temps de talent et au renfort ponctuel à la mission.

Inexploitées, sous-valorisées en entreprise, où les profils de collaborateurs sont souvent cantonnés à une fiche de poste. Franco-Grecque, l’enfance d’Alexandra Bréhier est bercée dans le multiculturalisme : une maman née de parents Rhodiens, qui rencontre à Djibouti son papa, d’origine Normande, ingénieur militaire en conception d’armement ; une enfance en région parisienne et quelques années aux Antilles. Dans ce cadre, la jeune fille grandît avec une forte appétence aux autres cultures, un goût pour les lettres qui lui donnent l’envie d’exercer la profession de grand reporté. Ce sera un Bac A1 puis Hypokhâgne avec l’intention d’intégrer Sciences Po. Recalée au concours d’entrée, elle poursuit brillamment ses études de Droit et obtient un Master I en Droit Pénal et Criminologie, un Master I en droit des affaires et un Master II de droit économique, qui lui permet déjà de comprendre avec plus d’acuité l’impact économique des choix juridiques portés par les entreprises. A Paris puis à Rennes, la jeune étudiante cumule les jobs, en lien ou non avec sa spécialité : dans un cabinet d’avocats en propriété industrielle, au sein d’une association de consommateurs, ou au guichet d’une banque de change…

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