A table avec Bruno Oger

Inantipolis 6

Décembre2018 / Janvier 2019

Vins Hôtel & Bonnes tables

25 janvier 2019

Mickael Lardet

Chez vous, Bruno Oger, on peut manger en cuisine, au milieu de votre brigade, sur une belle table en chêne, dernier vestige de cette bastide réhabilitée… Pourquoi ce choix atypique ? Je trouve que cela a du sens : vous êtes en cuisine, dans notre univers gastronomique. Du jeune couple qui a économisé pour s’offrir notre cuisine à l’occasion d’un événement particulier et important, jusqu’aux habitués de la Villa Archange, tous apprécient beaucoup ce moment en cuisine, chaleureux, passionné, où rien n’est à cacher.

D’ailleurs, comment la définiriez-vous, votre cuisine ?

Elle est très marquée par mon parcours, entre la Bretagne -ma région d’origine, et la Méditerranée. Ma cuisine est ancrée dans cette diagonale, entre Dinard et Le Cannet. Les beurres bretons demi-sel, l’huile d’olive et les condiments du sud, les ormeaux et le homard de Bretagne… c’est une cuisine iodée, une cuisine de la mer !

Parlez-nous du Bistrot, qui est un peu la porte d’entrée de votre univers culinaire…

Je dirais que la gastronomie, c’est notre passion et le bistrot, c’est notre belle image… Nous y préparons des risottos, des farçis, des focaccias aux artichauts… Notre carte change cinq fois par an, mais des plats phares sont toujours présents, comme le tartare par exemple, qui est typique de la cuisine « bistrot », ou encore notre chariot de 14 desserts, tous faits maison.

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