L’IA, pour une révolution d’avance

En 2018, le rapport Villani, (mathématicien et Député de l’Essonne) avait mis l’accent sur l’intérêt que la France portait au développement de l’intelligence artificielle, ses enjeux économiques et son importance stratégique sur l’échiquier scientifique international.

La machine n’a pas encore supplanté l’homme : ce dernier s’organise pour cette nouvelle révolution techno et industrielle, qui passe inévitablement par la Côte d’Azur, l’un des quatre sites français labellisés 3IA (Institut Interdisciplinaire d’Intelligence Artificielle).

Qui a gagné ?

Grenoble, Nice, Toulouse et Paris ont été labellisés 3 IA pour une période initiale de 4 ans, avec un financement minimal de 75 millions d’euros complété par un apport équivalent de leurs partenaires publics et privés.

Pourquoi on a gagné ?

Près d’un expert sur 5 de l’intelligence artificielle en France exerce ses talents à Sophia Antipolis.

Un score qui dépasse les performances parisiennes ou rhônalpines.

Où en est cet institut ?

Le 3IA Côte d’Azur sera situé sur le Campus Sophia Tech. Pour l’heure, les troupes se fédèrent. Tous les acteurs se sont rencontrés en juillet dernier  : l’Université Côte d’Azur a présenté ses filières d’enseignement, de même que Polytech et le Data Science Tech Institute. Côté associatif et pôles, on retrouve Telecom Valley, Educazur, Eurobiomed, ainsi que les Pôles Pass, Safe, Optitec Mer et SCS. La région est également partie prenante via sa plateforme de données Datasud, ainsi que le prochain Sommet 3 IA, organisé par Sophia Club Entreprises.

Mais surtout, l’ICAIR vient d’être lancé (pour Industrial Council of Artificial Intelligence Research), le Conseil de Recherche Industrielle pour l’Intelligence Artificielle. Ainsi, ACRI-ST, Amadeus, Arm, IBM, NXP Semiconductors, Orange, SAP Labs France et Thales Alenia Space se sont réunis fi n juin pour un premier Conseil. L’idée ? Se rencontrer tous les mois pour partager leurs avis et expériences sur les sujets importants liés à l’IA. Il s’agit aussi d’identifier les défi s techniques et organisationnels qui en découlent, de confronter les procédures existantes et les opportunités permises par ces nouveaux outils ; d’identifier de nouveaux usages de l’IA chez les participants ; et enfi n de contribuer à renforcer l’expertise des entreprises de la technopole et de la région sur l’IA en cohérence avec le projet 3IA porté par l’Université Côte d’Azur.