Tennis Club de Vence – Ambiance club

Inantipolis 15

Juillet / Août 2020

Portraits

7 août 2020

Mickael Lardet

Sébastien Corbelli dirige le Tennis Club de Vence depuis 2009 et ne manque pas d’ambitions pour que ses 300 licenciés continuent d’y prendre du plaisir chaque semaine. Aux petits soins pour ses membres, le professeur de tennis et de padel milite surtout pour qu’au-delà du business, l’humain reprenne toute sa place dans le monde du sport-loisir.

Sébastien, quel est votre parcours professionnel ?

Je suis arrivé en tant que professeur au Tennis Club de Vence en 2001. J’avais tenté ma chance pour faire carrière comme joueur professionnel mais, pragmatique, et face aux investissements que représente le fait de jouer sur le circuit, j’ai décidé de passer mon monitorat à 24 ans pour enseigner à 25. En 2009, un appel d’offres pour diriger le club a été lancé. Je ne l’ai pas remporté mais j’en suis devenu directeur. Cela s’est bien passé mais je n’avais pas les mains libres pour faire ce que je voulais. J’ai remporté l’appel d’offres de 2015 et là, j’ai pu me lancer dans le développement du club. J’aurais pu décider de ne pas investir mais je voulais faire plus beau et plus grand. J’ai donc lancé un 3e court de padel couvert, puis j’ai développé la restauration et au total j’ai investi plus de 200.000 € en 5 ans.

C’est ça être chef d’entreprise pour vous : prendre des risques?

Cela dépend où on place le risque : moi j’étais convaincu que cela marcherait… Je ne sais pas si j’ai pris un risque, je suis plutôt têtu dans le bons sens du terme. Ma banque m’a suivi et aujourd’hui, je pense que l’on peut dire que c’était une bonne idée !

Prochaines étapes ?

Je fourmille de projets ! Mais je suis un peu limité dans le temps car la DSP (Délégation de Service Public, NDLR) se termine dans un peu plus de 4 ans. Les idées ne manquent pas : ajouter une piscine, un terrain de foot, refaire le club house… Nous verrons. Sur la crise que nous venons de vivre, j’estime avoir bien géré le club car nous n’avons pas de problème de trésorerie. Je suis très prévoyant mais toujours optimiste : mes business plans étaient par exemple très prudents.

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