Transcan Groupe – Tracer sa route

Inantipolis 15

Juillet / Août 2020

Portraits

24 juillet 2020

Mickael Lardet

Franck Cannata, s’il est issu d’une famille de transporteurs, a créé Transcan il y a 21 ans en partant d’une feuille blanche. Le jeune entrepreneur prépare de nouveaux projets de développement pour desservir les métropoles.

Dix implantations, 70.000 m² d’entrepôts sur le 06, un fort développement de la logistique : le groupe de transport azuréen Transcan a bien grandi en 20 ans… Mais Franck Cannata a encore des projets plein les cartons.

Créer votre entreprise, était-ce une évidence ?

Monter ma boite, personne ne m’a poussé à le faire. Enfant, j’ai grandi dans l’environnement du transport et le modèle du chef d’entreprise, je l’ai toujours eu sous les yeux avec mon père. J’en connaissais donc très tôt les contraintes, mais mon père ne m’a jamais poussé à faire ni transport ni même à m’installer à mon compte. Il m’a en revanche appris à devenir autonome et a eu l’intelligence de ne rien me laisser gratuitement. Mon premier scooter m’a coûté l’intégralité de mes deux mois de grandes vacances à distribuer des prospectus ! Collégien, j’avais pris la responsabilité de la gestion d’un stock d’un client et après les cours, je préparais les commandes et organisais le chargement des camions… Mais rassurons-nous, je m’en porte très bien !

Comment avez-vous géré cette crise sanitaire ?

L’activité a été forte sur l’approvisionnement des grandes surfaces. Nous avons fait le choix de rester ouverts et parfois, nous avons perdu de l’argent, ne pouvant pas optimiser les plannings comme les km à pleine charge de nos camions. En répondant à une demande au coup par coup, car il fallait d’abord venir en aide à nos clients et j’ai la prétention de croire qu’ils sauront s’en souvenir : la proximité et la solidarité étaient de rigueur.

Vos projets avancent comme vous le souhaitez ?

Nous étudions plusieurs pistes dans des directions connexes à nos métiers comme les nouveaux modes de distribution dans les grandes agglomérations et plus particulièrement celles de notre territoire qui présente des contraintes : des petites artères pour circuler et une saisonnalité qui amène une activité colossale l’été. Nous avons des idées très innovantes sur ces modes de distribution, avec des méthodes inédites et « propres », bien sûr.

à lire aussi

BlueBIZ

APAR AUTISME

Autres magazines