SUR LA CÔTE D’AZUR : LE SPORT, vecteur de développement économique

La Caisse d’Epargne Côte d’Azur s’est toujours intéressée au sport et au même titre que l’immobilier, le secteur viticole ou le nautisme, en a décliné sa filière affinitaire, « Economie du Sport & Santé », en 2022. Chaque année, son service Etudes et Prospective se penche sur la question et sa dernière étude dévoile plusieurs caractéristiques d’intérêt à relever pour un secteur qui pèse en France près de 2,6 % du PIB : l’équivalent de celui de l’hôtellerie-restauration !

On retiendra tout d’abord de cette étude, présentée par Alain Tourdjman, Directeur des Etudes et de la Prospective du groupe BPCE, que le territoire CECAZ étudié (Alpes-Maritimes et Var) est un haut lieu de pratique avec près de 10.000 associations sportives. On y relève 412.900 licences de fédérations sportives, dont près de 10 % pour le seul tennis et une surreprésentation des sports nautiques (7,3 % des licences contre 4,5 % en France).

C’est un fait, les Français font de plus en plus de sport et de plus en plus tard : ainsi les plus de 60 ans voient leur nombre de licenciés croître de 32 % depuis 2012 ! Soulignons en revanche que la part des femmes licenciées d’un sport était encore trop faible en 2019 avec 38,5 % (contre 37 % en 2012).

Evolution et diversification de la pratique

Toujours en étudiant le contexte national, on assiste à une large diversification des pratiques sportives et des disciplines qui progressent plus vite, comme les sports de combat (boxe, karaté), le tir sportif, l’escalade, la randonnée, le triathlon ou le skateboard.
Près de 20 % des Français (19,1 %) pratiquent le sport en associations. Il ressort de l’étude le besoin pour elles de s’adapter aux nouvelles pratiques pour rester  attractives : proposer davantage de flexibilité sur les horaires comme sur la politique tarifaire, mais aussi évoluer sur les motivations et aspirations de leurs adhérents désormais plus orientées vers la santé et le bien-être que par exemple sur la seule performance.